La feste de Guentrange, conjointement avec les forts d'Illange et de Kœnigsmacker, était responsable de la défense de Thionville contre toute éventuelle attaque venant de la France. Positionné en retrait de la ligne de front principale, ce fort ne fut pas soumis à des assauts français durant la Grande Guerre.
Le 9 novembre 1944 a été marqué par une imposante flottille de 1 299 bombardiers lourds B-17 et B-24, qui ont déchargé pas moins de 3 753 tonnes de bombes, pesant entre 1 000 et 2 000 livres, sur les ouvrages fortifiés ainsi que sur les points stratégiques disséminés dans la zone de combat relevant de la IIIe armée. En raison de conditions de visibilité peu favorables, la plupart de ces bombardiers ont largué leurs charges depuis une altitude dépassant les 20 000 pieds (environ 6000 mètres), ce qui a souvent conduit à des manquements dans la visée des cibles militaires. À Metz, les 689 largages de bombes, initialement prévus pour cibler sept forts identifiés comme étant de haute priorité, ont principalement engendré des dommages collatéraux. Tant à Thionville qu'à Sarrebruck, les résultats ont également été peu concluants, ce qui a une fois de plus renforcé la notion que les bombardements massifs sur des cibles militaires étaient souvent inefficaces.
Par la suite, l'armée française a réinvesti le fort de Guentrange en tant que lieu de stockage de munitions, notamment par le biais du 25e Régiment d'Artillerie, une utilisation qui s'est poursuivie jusqu'en 1971. À l'heure actuelle, la propriété du fort est entre les mains de la municipalité de Thionville, et son entretien est pris en charge par l'Amicale du Groupe Fortifié de Guentrange, qui propose des visites guidées pour le grand public.
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