Mort de l'ancien Maire de Metz
Jean-Marie Rausch, ancien ministre et ex-maire de Metz, s'est éteint.
L'ex-ministre de François Mitterrand et élu divers droite, qui présida aux destinées du chef-lieu de la Moselle pendant 37 ans, est mort ce vendredi à l'âge de 94 ans.
En 1929, Sarreguemines a vu naître Jean-Marie Rausch (DVD). En 1971, il accède à la fonction de maire de Metz, un poste qu'il occupera jusqu'en 2008, année où Dominique Gros, socialiste, remporte la mairie, créant ainsi une première pour la gauche dans la région. Parallèlement, Rausch a été sénateur de la Moselle de 1974 à 2001, avec une pause de quatre ans entre 1988 et 1992. Durant cette période, il a été désigné ministre d'ouverture sous la présidence de François Mitterrand, assumant successivement les rôles de ministre du Commerce extérieur, ministre délégué aux Postes et télécommunications, ainsi que ministre délégué chargé du Commerce et de l'artisanat.
Le maire de Nancy, Mathieu Klein, a exprimé ses condoléances dans un communiqué, saluant la mémoire de Jean-Marie Rausch. Il a souligné l'empreinte laissée par Rausch sur Metz et la Lorraine tout au long de sa carrière politique, le décrivant comme un élu visionnaire dans la promotion de l'écologie urbaine et un homme politique ouvert, ayant contribué au destin de la France aux côtés de François Mitterrand.
Jean-Marie Rausch, ancien ministre et ex-maire de Metz, a également été un fervent défenseur du projet de création du Centre Pompidou-Metz. Il nourrissait l'espoir que cette initiative «change radicalement l'image de Metz en France et en Europe». François Grosdidier a souligné son impact sur la transformation de Metz en une ville ouverte, dotée d'un enseignement supérieur revitalisé et d'une identité métropolitaine florissante.
L'ex-ministre de la Culture, Jean-Jacques Aillagon, a rendu hommage à la mémoire de Jean-Marie Rausch en le qualifiant de «grand maire» et de «visionnaire». Il a rappelé leur collaboration audacieuse dans la création du Centre Pompidou.
En 2011, Jean-Marie Rausch a publié ses mémoires intitulées "Il suffit de vouloir", dont la couverture le présentait devant le Centre Pompidou-Metz. Son épouse, Bernadette, est décédée récemment, six semaines auparavant. En signe de deuil, les drapeaux de l'Hôtel de ville et des mairies de quartier sont en berne, et un registre de condoléances sera ouvert en mairie.
Fabrice Chandor
photo : © Getty - Demange/ Marchi
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